Lausanne a accueilli ce vendredi 11 juin 2021, l’assemblée de printemps de l’Initiative des villes suisses pour la politique sociale. Les 80 représentantes et représentants présents à Lausanne ou en ligne ont abordé les conséquences sociales de la pandémie sous trois angles différents:
le rôle la Confédération pour empêcher des conséquences économiques et sociales gravissimes ;
les constats à retenir de l’aide sociale apportée lors de la pandémie ;
et finalement, les lacunes existantes dans le filet social et les moyens d’y remédier.
Une table ronde a réuni Monika Bütler, économiste et experte auprès de la Swiss National COVID-19 Science Task Force, Markus Kaufmann, secrétaire général de la CSIAS, Ada Marra, conseillère nationale, membre du Conseil de Fondation Mère Sofia et Oscar Tosato, conseiller municipal en charge des sports et de la cohésion sociale de Lausanne. Ce dernier a rappelé que lors des crises, ce sont les migrants ne pouvant pas bénéficier des prestations sociales qui en subissent les plus lourdes conséquences.
Avec le COVID toute une population nouvelle, fortement présente dans les villes, composée d’indépendants, femmes de ménage, chauffeurs de taxis, livreurs, artistes, employés d’associations sportives, personnes actives dans l’événementiel ont perdu aussi leur revenu du jour au lendemain. «Il est indispensable que les bases légales soient adaptées pour permettre que tous puissent recevoir les aides nécessaires de la Confédération» a insisté Oscar Tosato, en conclusion de la table ronde.
Catégorie: Brève
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